Tribunes libres

Ce début d’année a donné lieu aux traditionnelles approbations des comptes financiers et budget prévisionnel, soit la «bonne» gestion des finances pour les exercices passés et en cours.
Ces documents ont montré l’incapacité de la commune à financer et conduire ses projets d’investissements (seuls 60% de l’enveloppe prévue a été réalisée). La raison invoquée est la répercussion de l’inflation sur la fourniture d’énergie. Estimée à 80 k€, mais compensée par le filet de sécurité de l’État à hauteur de 240 k€, on a connu des répercussions plus douloureuses !
Nous sommes pour les investissements! Mais ceux ci doivent être planifiés et anticipés. Le Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) 2024 arrive avec 5 ans de retard! De fait, les dépenses ont été mal évaluées et mal réparties, et les projets non hiérarchisés.
Pour palier à cette mauvaise gestion des finances, la majorité propose cette année une politique d’économies de bouts de chandelles : réduction des subventions aux associations (-10%) et coupe dans les budgets des écoles (-30%). Cette solution de facilité - qui vient s’ajouter à la hausse significative de la fiscalité- reflète un manque cruel d’imagination. De notre côté, tout en dénonçant le recours abusif aux cabinets extérieurs, nous avons demandé à ce que la politique de formation des services soit renforcée en fonction des besoins identifiés pour valoriser les compétences internes.
Par ailleurs, le PPI confirme une absence totale de vision politique sur les questions sociales et environnementales : rien sur de nouveaux logements sociaux (la loi SRU a-t-elle disparue?), rien sur la biodiversité (et de possibles acquisitions de parcelles forestières), rien sur la rénovation énergétique des bâtiments, rien pour la petite enfance (malgré l’abandon du projet de crèche). Mais la voirie se porte bien…
Les élus écologistes et citoyens. Juin 2024
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Toujours plus d’impôts ! Preuve d’une mauvaise gestion.

Au moment de sa prise de fonction en 2018, David Dintilhac a trouvé une situation financière particulièrement saine, qui n'avait nécessité aucune augmentation d’impôts depuis de nombreuses années. 

Mais depuis son arrivée aux affaires, cette mandature a augmenté les dépenses de fonctionnement de 31% en 3 ans (INSEE).
Dans le même temps, entre 2021 et 2023 les augmentations des impositions directes par habitant ont augmenté de 18 % auquel désormais s'ajoutent les 19% votés en mars 2024 par la seule équipe du maire.

Seules les subventions aux associations qui font vivre notre commune et créent le tissu social sont diminuées brutalement. Ces mêmes associations n'auront d'autres choix que d'augmenter les cotisations de leurs adhérents et là encore ce sont les Bacottes et Bacots qui devront payer, au moins ceux qui le pourront encore.

La devise du maire est "le contribuable paiera !"

Rappelons qu’en 2018 la commune était à la tête de plus de 6 millions € cumulés permettant le financement de nombreux projets que l'arrivée de cette équipe a bloqués (maison médicale, city-stade, médiathèque, église…). Pourtant il faut rappeler que dans le tract du 23 juin 2020, aux dernières élections municipales, M. le maire et son équipe s'étaient engagés "à une gestion saine et rigoureuse des finances locales et à la recherche de sources d’économie sur chaque poste de dépenses de la mairie. ». Mais des subventions à certains promoteurs immobiliers, des investissements très en hausse sur les tarifs prévus (médiathèque) et des augmentations sans précédent des frais de fonctionnement prouvent le contraire.

Avec les augmentations fulgurantes des frais de fonctionnement et des impôts locaux ce sont les bacottes et bacots qui vont devoir être très rigoureux quant à leur propre budget.

Pour M. Dintilhac comme le dit la maxime "les promesses n'engagent que ceux qui les croient".

Réussir ensemble avec les bacots - Juin 2024

Comme chaque début d’année, le budget municipal 2024 a été voté par la majorité confirmant nos engagements en termes d’investissements à hauteur de 5 636 000 € pour la médiathèque, la maison de santé, la voirie et l’aménagement du Pavillon Royal. Ce budget témoigne du dynamisme de notre commune et de notre souhait de faire de Bois-le-Roi un lieu de vie, de loisirs, de sport et de culture loin du stéréotype de ville-dortoir où la voiture est essentielle pour profiter d’infrastructures de loisirs.

Lors des arbitrages du budget, nous avons dû aussi faire des choix difficiles concernant le projet de crèche municipale rue des Sesçois, auquel nous avons dû mettre un terme. Malgré notre choix d'une construction respectueuse de son environnement, le manque de soutien populaire lors des phases de discussions avec les associations environnementales et le coût élevé de    2 000 000 € à ce stade préliminaire nous ont poussés à prendre cette décision. Par ailleurs, le projet de crèche était complémentaire à celui du déménagement de la halte-garderie de la Roseraie dont l’agrément jusqu'en 2026 était dépendant de l’inauguration de notre crèche municipale. Les risques de dépassement de délais étant trop élevés, nous avons souhaité dès maintenant maintenir et augmenter le nombre de places en accueil collectif sur un projet plus réaliste d’aménagement d’un nouveau site pour ce bébé accueil. Bien entendu cette décision n’a pas été prise de gaité de cœur mais, après réflexion, la raison nous pousse à faire le choix de la prudence afin de ne pas détériorer l’offre dédiée à la petite enfance sur la commune.  

Si vous souhaitez échanger sur ce sujet, ou bien sur le budget municipal, nous vous rappelons que les élu·e·s de la majorité sont à votre écoute et répondent à vos questions un dimanche par mois au marché de Bois-le-Roi.

Les élus de la majorité municipale, groupe Unis pour Bois-le-Roi -  06.2024