La commune de Bois le Roi s’est implantée dans un site favorable, aux franges nord de la forêt de Fontainebleau, sur un coteau surplombant la Seine. À l’origine, la vie économique locale était donc dominée par deux activités :
- d’une part, l’agriculture (élevage, culture du blé, et surtout culture de la vigne, qui sera pratiquement détruite par le phylloxera en 1880),
- d’autre part, l’activité portuaire pour l’exportation des pavés de grès et du bois de la forêt.
L’agglomération s’est alors développée à partir de trois hameaux anciens :
- deux villages agricoles implantés sur le plateau, Brolles et Bois le Roi,
- un bourg au bord de la Seine, lié aux activités portuaires, Sermaize, auquel s’ajoutent les lieux dits la Cave et les Ruelles.
Ces villages étaient reliés entre eux par des chemins de terre, qui constitueront les futures artères principales de la commune. L’église, puis la Mairie-Ecole, seront construites à mi-chemin, sur l’axe principal d’orientation est-ouest, reliant Brolles à Bois-le-Roi.
L’urbanisation de la commune a été profondément modifiée au milieu du 19e siècle
avec l’arrivée du chemin de fer Paris–Lyon, qui traverse le territoire communal du nord-ouest au sud-est, coupant ainsi l’agglomération en deux.
L’arrivée du chemin de fer constitue un atout pour le développement de la commune : Bois-le-Roi connaît alors une importante croissance démographique et l’urbanisation se développe sous forme de maisons bourgeoises, le long des voies de circulation.
La gare constitue ainsi un véritable espace de centralité, entre les villages de Brolles et de Bois-le-Roi, où les commerces tendront à se concentrer.