Cette fin de mandature sent la fin de règne pour la majorité municipale qui s’enferre chaque jour un peu plus dans une volonté délibérée de fuir les débats et de faire entrave au travail de l’opposition. Nous assistons ainsi depuis 2 ans à une diminution drastique du nombre de conseils municipaux (CM) : 5 cette année contre 8 à 10 auparavant, entraînant mécaniquement des ordres du jour pléthoriques. Mais toujours 5 jours pour lire et analyser le dossier du conseil devenu un véritable pavé !
En limitant ces temps de démocratie, on restreint non seulement la capacité des élus à exercer pleinement leur mandat, mais aussi le droit des citoyens à être informés de la gestion communale. Celle-ci ne peut se conduire selon un calendrier au service du confort de l’exécutif. Elle exige régularité, débat et transparence.
Élue avec un gros tiers des voix et bien incapable de construire des consensus, cette majorité n’a eu de cesse de décider seule, réduisant les commissions à des lieux d’information, et refusant systématiquement de prendre en considération des avis divergents. Cela s’est traduit par des échecs fracassants : projet de crèche et sportif abandonnés, déménagement du Trait d’Union annulé, gestion catastrophique du PLUi…
Il est urgent que ces méthodes cessent. La prochaine mandature doit être l’occasion de rendre notre démocratie locale plus saine et plus ouverte, en permettant aux oppositions -mais aussi à l’ensemble des citoyens- de pouvoir s’exprimer sans se faire mépriser par des élus sourds ou arrogants. Pour cela, nos revendications n’ont pas changé : mise en place de conseils de quartier pour favoriser la démocratie participative, partage d’un maximum de documents en amont des CM, séance de questions du public en fin de celui-ci, procès-verbaux retraçant les échanges des commissions…
Les élus écologistes et citoyens le 31/08/2025
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Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) façonne l’avenir de notre commune : il détermine où et comment nous vivrons, circulerons, travaillerons et préserverons nos espaces naturels.
Des questions légitimes se posent : quels sont précisément les besoins de logements dans un contexte de baisse démographique ? Quel est le coût global des nouvelles opérations immobilières (subventions, garantie d’emprunt, foncier, aménagements, équipements, réseaux, gestion de l’eau, sécurité, entretien, éducation, santé) ? Quel sera leur impact sur la fiscalité et l’endettement communal, déjà en forte hausse ? Les bénéfices attendus pour les promoteurs ont-ils été comparés aux pertes potentielles en qualité de vie, biodiversité et espaces naturels ?
Par exemple à Saint-Fargeau-Ponthierry, la politique de constructions intensives a généré des surcoûts et des difficultés. À l’inverse, une approche basée sur la rénovation, la maîtrise foncière raisonnée et des projets adaptés aux besoins locaux permet de concilier solidarité et qualité de vie.
Le PLUi n’est pas un simple document technique et juridique : il hypothèque notre avenir commun en facilitant les constructions intensives. Augmenter la population de plusieurs milliers d’habitants par de nouvelles constructions n’a aucune utilité autre que de favoriser certains promoteurs (subventions) au prétexte de la loi SRU. Pourtant, pour faire face à la demande réelle locale de logement social, il suffirait de rénover des logements pour le travailleur local le plus modeste afin de faciliter son embauche dans nos entreprises.
Mobilisons-nous pour réussir ensemble une vraie défense de notre patrimoine naturel. Notre avenir nous appartient, nos terrains sont le fruit de notre travail et non un cadeau pour des promoteurs avides.
Il est de temps de changer de politique municipale avant qu’il ne soit trop tard.
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En raison de la période de campagne préélectorale, la majorité municipale a décidé de suspendre la publication de cette tribune jusqu’à la fin de la campagne, afin de garantir sa neutralité.

Le conseil municipal du 10 avril a scellé le sort du projet sportif porté par la majorité, laissant sur le carreau nombre de nos concitoyens en attente. Retour sur un fiasco qui n’aurait jamais dû se produire.
 

Il y a 3 ans, un diagnostic a été réalisé pour lister les besoins d’infrastructures sportives ; notre commune étant fortement déficitaire sur ce point. Sur cette base et en souhaitant satisfaire toutes les demandes, un projet pharaonique a alors été dessiné. Celui-ci regroupait le réaménagement du stade Langenargen (nouveaux gymnase, dojo, plaine de jeu, amphithéâtre…) et la construction d’un terrain de foot synthétique aux Foucherolles, estimés à 15 millions d’€.
 

Dès 2023, nous avons fait part de nos réserves concernant son financement en ne participant pas au vote de lancement de ce projet. Puis nous avons contesté sa pertinence et dénoncé une hérésie tant budgétaire qu’environnementale. Le besoin de nouveaux équipements sportifs ne faisant aucun doute, c’est bien la solution technique qui posait problème. Ainsi, la dissémination de micro plastique, du fait de l’abrasement du revêtement, en lisière de forêt classée nous a toujours paru inacceptable. Notons l’argumentation un brin démagogique de M le maire : cette solution est déjà en place à Fontainebleau !

La méthode calamiteuse (déjà éprouvée pour le projet de crèche) qui consiste à avancer bille en tête en occultant les problèmes et sans se soucier des contraintes écologiques et financières a vécu ! Sur la base du diagnostic, il nous semble maintenant indispensable de procéder à une hiérarchisation des besoins (gymnase et terrain de foot par ex) pour définir un projet viable et ambitieux. La sobriété, qu’elle soit budgétaire ou environnementale doit nous guider pour atteindre cet objectif. Ce sera un enjeu majeur de la prochaine mandature.

Les élus écologistes et citoyens le 27/04/2025

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Le logement social à Bois-le-Roi :  au mieux la politique de gribouille
 

Le Maire ne cesse de nous répéter qu’il faut construire des logements sociaux dans le cadre de la loi SRU sous peine d’être pénalisé par la préfecture pour justifier sa politique de densification.

Combien de logements sociaux depuis l’arrivée du maire en 2018 ? A fin avril 2025, moins de 10 logements sociaux ont été mis à disposition. Pour cette raison, la mairie va devoir payer une pénalité de 139 000 euros. Nous avons proposé de préempter des appartements ce qui permettrait de diminuer cette pénalité mais le maire préfère manifestement payer cette somme sans l’utiliser.

La SEM de Fontainebleau, qui est un constructeur, sur demande du Maire achète le 23 rue des Sesçois avec un permis qui autorise la destruction d’une maison en parfait état et la construction d’un immeuble d’un RDC + 2 étages. Les appartements ne seront pas sociaux dans le cadre de la loi SRU car la SEM a perdu son agrément d’état. Cela va alourdir la dette SRU, le maire a fait voter au dernier Conseil Municipal une caution de 935 000 euros pour 25 ans pour la SEM, société de droit privé, sans contrepartie et sans analyse financière des comptes de la SEM. Pire encore, cette garantie peut être transférée à n’importe quel repreneur sans consultation de la Mairie. Le Maire prend de plus en plus de décisions qui impactent le futur (fortes augmentations des charges, de l’endettement, des engagements financiers…) considérant que taxer les contribuables n’est jamais un problème. Sur reblr.fr les dossiers sont téléchargeables.
 

Nous remercions les efforts de tous, les associations environnementales Bois-le-Roi Environnement, Touche Pas à Mon P'tit  Bois, le Collectif de l'Arbre, Collectif Bacots, et tous les résidents qui font notre fierté par une participation majoritaire sur l’enquête PLUi qui est un document juridique qui encadre la densification de Bois-le-Roi souhaitée par le Maire.

Le conseil du 10 avril 2025, un exemple de démocratie vivante
 

L'équipe de la majorité municipale travaille dans un esprit d'échange et nos réunions hebdomadaires sont autant d'occasions de présenter les dossiers de la commune et d'en débattre librement pour permettre de construire un consensus sur la position majoritaire que nous adoptons devant le conseil municipal.

Sur le dossier des équipements sportifs, la majorité a initié une large concertation avec les associations sportives, avec le soutien des services communaux, pour formaliser un diagnostic des besoins et préparer un schéma directeur des équipements sportifs.
 

Sous l'impulsion du maire et de la majorité municipale, la commune a lancé un concours d'architecte pour un nouveau complexe sportif au stade Langenargen et travaillé en lien avec l'agglomération pour la création d'un nouveau terrain de football synthétique aux Foucherolles.

Ces nouveaux équipements conçus pour répondre aux enjeux du développement des activités sportives sur la commune ont suscité de nombreux débats internes sur la prise en compte de nos ambitions environnementales et de notre cadre financier.

Le choix en est revenu au conseil municipal qui a donné à chacun·e l'occasion de présenter ses arguments dans le débat, avant de prendre part à un vote dont chacun·e a pu mesurer l'importance.

Nous respectons pleinement la décision du conseil municipal de ne pas donner suite aux propositions soumises au vote. Nous comprenons qu’elle ne remet pas en question l’ambition sportive de la commune, mais qu’elle traduit une volonté affirmée de sobriété environnementale et financière.

Il nous revient désormais de poursuivre le travail engagé depuis trois ans et de présenter des propositions nouvelles pour répondre aux attentes des Bacot·te·s.

Les élu·e·s de la liste Unis pour Bois-le-Roi

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Où il est question de vacances…
En cette période de fêtes de fin d’année, certains vous les promettent par centaines, à défaut de milliers, et il est bien difficile d’en vouloir à ceux qui les croient. Il est très naturel et réconfortant de vouloir voir des solutions simples aux problèmes complexes tomber du ciel. Néanmoins, la réalité est bien différente.
Le dernier fichier LOVAC (fichier de la vacance structurelle) recensait 65 logements vacants à Bois-le-Roi et après l'étude de terrain menée par le CCAS et la PM, il s’avère que le chiffre réel s’approche plus de la dizaine. Sans compter sur le travail des généalogistes pour retrouver les ayants-droits, les coûts d’acquisition (environ 400 000 € pour un bien de 100 m²), de rénovation ou de transformation.
Vous l’aurez compris, la magie de Noël a ses limites. C’est la raison pour laquelle notre majorité n’écarte aucune piste en matière de logements sociaux et ne néglige aucune opportunité. Ce sujet demande du sérieux et de l’anticipation, il faut veiller à restreindre au maximum les projets de collectifs privés qui viennent peser sur notre dette en logements SRU, en imposant des minima dans les SMS. Il nous faut être réactifs, comme nous l’avons été lorsque des appartements ont été mis sur le marché rue Gustave Baudoin, et créatifs, en ne cessant d’explorer les pistes réalistes et enthousiasmantes que sont les habitats partagés pour seniors ou les baux réels solidaires, qui rendent possible l’accession à la propriété à Bois-le-Roi pour des ménages modestes - nos enfants, nos agents communaux, nos parents.
Vous l’aurez compris, nous ne profiterons pas de cette nouvelle année pour vous faire des promesses qui n’engageraient que ceux qui les croiraient mais continuerons avec sérieux et humilité de travailler sur ce dossier afin de remplir les obligations, morales et légales, qui pèsent sur notre commune.
Nous vous présentons tous nos voeux pour 2025.
Unis pour Bois-le-Roi

2025, une année cruciale pour la mobilisation contre le PLUI
Dans notre commune de 6000 habitants, l’adoption future du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) suscite une vive opposition parmi les habitants. Ce plan soulève des inquiétudes majeures quant à la dénaturation de notre cadre de vie et à l’augmentation significative de la taxe foncière.
Le PLUI prévoit notamment l’urbanisation de zones jusqu’alors préservées (secteurs de mixité sociale) au profit de sociétés anonymes agréées pour la construction sociale qui bénéficieront de la baisse importante des prix du foncier (servitude sociale sur tout Bois-le-Roi art.3.4). Les espaces verts, essentiels à notre qualité de vie et à la biodiversité, seront réduits, et la tranquillité qui caractérise notre jolie commune sera compromise. Les 25 zones de mixité sociale constituent une spoliation des propriétés (expropriation possible). Elles ne concernent que Bois-le-Roi et non les 25 autres communes de l’Agglomération.
Nous ne voulons pas de cette densification forcée (+ 2000 habitants au minimum) car il existe d’autres solutions pour répondre aux obligations réglementaires de la loi SRU : la préfecture préconise l’utilisation des logements vacants et notamment ceux « sans maître » .
Face à ces enjeux, les Bacot(e)s se mobilisent lors de réunions publiques, de pétitions, de manifestations ou par voie de presse.
L’enquête publique débutera en mars 2025 aussi nous vous encourageons à vous déplacer en masse pour écrire vos observations et infléchir l’avis de l’enquêteur public.
Face à ces enjeux cruciaux, nous tenons particulièrement cette année à vous souhaiter nos meilleurs voeux de réussite, de bonheur et de réalisations dans vos projets. Nous espérons sincèrement avoir un avenir meilleur au printemps 2026.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous (contact@reablr.fr)
ou à consulter notre site https://reblr.fr/ pour plus d’informations.

La séquence en cours sur l’élaboration du futur PLUi a mis en lumière un certain nombre de déficiences (inter)communales sur plusieurs sujets à connotation socio-environnementale : aménagement du territoire, préservation de la biodiversité, logements sociaux, mobilité…
Elle a aussi révélé deux problèmes majeurs. Le premier est de forme : absence d’une recherche de construction collective en lien avec la population, mêlant information, concertation et réflexion. Le second est de fond : absence d’objectifs stratégiques et de trajectoires idoines pour y répondre.
Pour pallier ces manquements répétés et réfléchir collectivement à un projet de vie pour les années à venir, nous proposons une méthode et un cadre.
Le cadre est celui de l’adaptation de notre commune aux conséquences environnementales, sociales et sociétales des changements globaux (dont climatique). Il permettra d’englober les sujets évoqués plus haut tout en les contextualisant et en les mettant en cohérence. La méthode consistera à mettre en oeuvre une série d’événements (conférence, spectacle, …) pour aborder ces sujets conjointement.
En 2025 nous prévoyons : engagement & solidarité, biodiversité locale, logements sociaux, risques hydro-météorologiques & énergie, mobilité… Pour chacun nous discuterons les causes & conséquences des changements à venir, ainsi que les mesures à mettre en oeuvre pour s’y adapter. Ce sera l’occasion de faire dialoguer savoirs profanes, sciences et prises de décision de manière ludique et pédagogique, d’apporter un peu d’intelligence collective dans le marasme intellectuel qui sévit aujourd’hui dans notre commune.
Chers Bacots, nous vous souhaitons donc une excellente année en vous invitant à participer à cette démarche, à partager vos envies, connaissances, et propositions. N’hésitez pas à nous contacter et à nous suivre!
Les élus écologistes et citoyens le 15/12/2024
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PLUi et participation citoyenne
 

Le projet de PLUi de la Communauté d’Agglomération du Pays de Fontainebleau a été arrêté en juin lors du Conseil Communautaire. Il déterminera les conditions d’aménagement de notre commune : habitat, mobilité, préservation de la biodiversité, logements sociaux, énergie et patrimoine. Les élus ont rendu leurs avis et commentaires lors du conseil municipal de septembre.

Lors de 4 réunions publiques d’autopromotion déplacée, les élus de la majorité ont tenté de présenter certains principes, sans toutefois permettre à la population de s’approprier ce document technique (cf nos notes et analyse sur notre site). Résultat : un dialogue impossible avec des Bacot.e.s et des associations vent debout contre ce projet et les monologues abscons du Maire.
 

Pourquoi tant d’agitation ? De tension ? De violence verbale ? En fait,  contrairement à ce qu’il est décrit dans ce magazine, la concertation avec la population n’a pas eu lieu !  Les quelques manifestations organisées par l’agglo n’ont pas permis d’ébaucher une réflexion collective. 

Comment faciliter la participation des Bacot.e.s à la vie communale ? Il faut de la volonté et des outils ! Parmis ceux-ci, les conseils de quartiers que nous réclamons depuis des années auraient pu permettre de recueillir les propositions des habitants, d’expliquer les contraintes, d’obtenir leur adhésion, voire de soulever les difficultés à venir !  Et pour aller plus loin on peut proposer des formations citoyennes. Donner envie aux citoyens de participer aux décisions qui vont orienter la vie publique est un enjeu crucial du devenir de notre démocratie.

Notre association a déjà organisé plusieurs forums participatifs, montrant qu’il est possible d’instaurer un dialogue, d’ouvrir le débat et de trouver des solutions ensemble dès lors qu’on en a l’envie !

Les élus écologistes et citoyens le 30/08/2024

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Tribune libre non reçue 

En 2025, nous profiterons de l’inauguration de la médiathèque. Cela fera bientôt 20 ans que ce projet est dans les cartons des différentes mandatures et c’est bien la majorité actuelle qui va le concrétiser. Les difficultés ont pourtant été nombreuses, les attaques aussi. Nous avons néanmoins maintenu le cap avec détermination en traitant les problématiques les unes après les autres. Rien ne peut ébranler le courage politique quand il est chevillé au corps de vos élus.  
 

Rappelons également le travail remarquable des agents de la commune, en particulier du pôle culturel, très investi dans le projet. La phase de déménagement débutera fin 2024 afin de vous offrir une médiathèque riche en contenus.  

Il en va de même avec le projet de maison médicale, espéré par d’autres mandatures, et qui verra le jour en début d’année 2025. Comme pour la médiathèque, nous avons rencontré de nombreux obstacles mais, grâce à l’investissement des équipes médicale et municipale, ce projet avance et nous allons améliorer l’offre de soins sur la commune tout en étant propriétaire d’un bâtiment aux caractéristiques énergétiques performantes.  

Nous pourrions aussi évoquer l’Atlas de la biodiversité, la 1ère vélorue, la réfection de la place Platet, celle de l’avenue Foch, la rénovation de la toiture des Viarons, la création de la salle multiactivité et l’extension de l’ALSH, la sécurisation du stade Langenargen, l’installation d’équipements de Street Workout, de terrains de basket 3x3, l’achat d’une partie du Pavillon Royal pour les activités culturelles, de terrains et d’appartements dans le cadre de la loi SRU.

Toutes ces réalisations sont aussi les vôtres, elles demandent du courage politique mais aussi des efforts au niveau de la taxe foncière. Aucun de ces investissements n’est superflu, ils offrent aux habitants de nouveaux équipements et des services publics de qualité dans une commune où il fait bon vivre.

Liste Unis pour Bois-le-Roi

Ce début d’année a donné lieu aux traditionnelles approbations des comptes financiers et budget prévisionnel, soit la «bonne» gestion des finances pour les exercices passés et en cours.
Ces documents ont montré l’incapacité de la commune à financer et conduire ses projets d’investissements (seuls 60% de l’enveloppe prévue a été réalisée). La raison invoquée est la répercussion de l’inflation sur la fourniture d’énergie. Estimée à 80 k€, mais compensée par le filet de sécurité de l’État à hauteur de 240 k€, on a connu des répercussions plus douloureuses !
Nous sommes pour les investissements! Mais ceux ci doivent être planifiés et anticipés. Le Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) 2024 arrive avec 5 ans de retard! De fait, les dépenses ont été mal évaluées et mal réparties, et les projets non hiérarchisés.
Pour palier à cette mauvaise gestion des finances, la majorité propose cette année une politique d’économies de bouts de chandelles : réduction des subventions aux associations (-10%) et coupe dans les budgets des écoles (-30%). Cette solution de facilité - qui vient s’ajouter à la hausse significative de la fiscalité- reflète un manque cruel d’imagination. De notre côté, tout en dénonçant le recours abusif aux cabinets extérieurs, nous avons demandé à ce que la politique de formation des services soit renforcée en fonction des besoins identifiés pour valoriser les compétences internes.
Par ailleurs, le PPI confirme une absence totale de vision politique sur les questions sociales et environnementales : rien sur de nouveaux logements sociaux (la loi SRU a-t-elle disparue?), rien sur la biodiversité (et de possibles acquisitions de parcelles forestières), rien sur la rénovation énergétique des bâtiments, rien pour la petite enfance (malgré l’abandon du projet de crèche). Mais la voirie se porte bien…
Les élus écologistes et citoyens. Juin 2024
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Toujours plus d’impôts ! Preuve d’une mauvaise gestion.
 

Au moment de sa prise de fonction en 2018, David Dintilhac a trouvé une situation financière particulièrement saine, qui n'avait nécessité aucune augmentation d’impôts depuis de nombreuses années. 

Mais depuis son arrivée aux affaires, cette mandature a augmenté les dépenses de fonctionnement de 31% en 3 ans (INSEE).
Dans le même temps, entre 2021 et 2023 les augmentations des impositions directes par habitant ont augmenté de 18 % auquel désormais s'ajoutent les 19% votés en mars 2024 par la seule équipe du maire.

Seules les subventions aux associations qui font vivre notre commune et créent le tissu social sont diminuées brutalement. Ces mêmes associations n'auront d'autres choix que d'augmenter les cotisations de leurs adhérents et là encore ce sont les Bacottes et Bacots qui devront payer, au moins ceux qui le pourront encore.
 

La devise du maire est "le contribuable paiera !"

Rappelons qu’en 2018 la commune était à la tête de plus de 6 millions € cumulés permettant le financement de nombreux projets que l'arrivée de cette équipe a bloqués (maison médicale, city-stade, médiathèque, église…). Pourtant il faut rappeler que dans le tract du 23 juin 2020, aux dernières élections municipales, M. le maire et son équipe s'étaient engagés "à une gestion saine et rigoureuse des finances locales et à la recherche de sources d’économie sur chaque poste de dépenses de la mairie. ». Mais des subventions à certains promoteurs immobiliers, des investissements très en hausse sur les tarifs prévus (médiathèque) et des augmentations sans précédent des frais de fonctionnement prouvent le contraire.

Avec les augmentations fulgurantes des frais de fonctionnement et des impôts locaux ce sont les bacottes et bacots qui vont devoir être très rigoureux quant à leur propre budget.

Pour M. Dintilhac comme le dit la maxime "les promesses n'engagent que ceux qui les croient".

Réussir ensemble avec les bacots - Juin 2024

Comme chaque début d’année, le budget municipal 2024 a été voté par la majorité confirmant nos engagements en termes d’investissements à hauteur de 5 636 000 € pour la médiathèque, la maison de santé, la voirie et l’aménagement du Pavillon Royal. Ce budget témoigne du dynamisme de notre commune et de notre souhait de faire de Bois-le-Roi un lieu de vie, de loisirs, de sport et de culture loin du stéréotype de ville-dortoir où la voiture est essentielle pour profiter d’infrastructures de loisirs.
 

Lors des arbitrages du budget, nous avons dû aussi faire des choix difficiles concernant le projet de crèche municipale rue des Sesçois, auquel nous avons dû mettre un terme. Malgré notre choix d'une construction respectueuse de son environnement, le manque de soutien populaire lors des phases de discussions avec les associations environnementales et le coût élevé de    2 000 000 € à ce stade préliminaire nous ont poussés à prendre cette décision. Par ailleurs, le projet de crèche était complémentaire à celui du déménagement de la halte-garderie de la Roseraie dont l’agrément jusqu'en 2026 était dépendant de l’inauguration de notre crèche municipale. Les risques de dépassement de délais étant trop élevés, nous avons souhaité dès maintenant maintenir et augmenter le nombre de places en accueil collectif sur un projet plus réaliste d’aménagement d’un nouveau site pour ce bébé accueil. Bien entendu cette décision n’a pas été prise de gaité de cœur mais, après réflexion, la raison nous pousse à faire le choix de la prudence afin de ne pas détériorer l’offre dédiée à la petite enfance sur la commune.  
 

Si vous souhaitez échanger sur ce sujet, ou bien sur le budget municipal, nous vous rappelons que les élu·e·s de la majorité sont à votre écoute et répondent à vos questions un dimanche par mois au marché de Bois-le-Roi.

Les élus de la majorité municipale, groupe Unis pour Bois-le-Roi -  06.2024

Les élus de la majorité municipale vous présentent leurs meilleurs vœux de santé, bonheur et réussite pour cette année 2024. Cette année sera particulière car Paris accueillera les Jeux olympiques, synonymes de lumière sur la France mais aussi sur notre territoire qui hébergera des délégations étrangères. Si le sport de haut niveau est un formidable accélérateur de partage et de connaissance des différents sports, nous tenons aussi à saluer le rôle plus modeste mais si important de nos associations sportives. Avec une diversité de disciplines et des effectifs en croissance constante, notre tissu associatif est un maillon essentiel dans l’animation des relations sociales de la commune. Quel que soit son âge, chacun peut y trouver une activité sportive. À ce titre, saluons les initiatives de l’USB et du Football Club qui proposent désormais des activités adaptées aux plus fragiles d’entre nous. L’innovation dont ils font preuve montre combien notre commune est sensible au bien-être de tous.
 

L’année 2024 sera aussi l’année qui verra se concrétiser plusieurs projets importants, les travaux de la médiathèque Musidora s’achèveront et nous pourrons enfin profiter de cet équipement essentiel à notre enrichissement culturel. Par ailleurs, la maison médicale sera elle aussi en cours d’achèvement et nous pourrons compter sur l’installation de 4 médecins généralistes en 2025. Sur le volet social, la commune avance sur les questions du logement avec la réhabilitation de 2 logements sociaux et l'achat/revente à un bailleur social de 8 appartements qui étaient sur le marché immobilier privé.

Le Maire et les élus de la majorité vous donnent rendez-vous au marché un dimanche par mois. Ces moments d’échanges sont importants pour nous, ils nous permettent de mieux comprendre vos attentes et de vous donner des informations justes sur les projets en cours et à venir.

Unis pour BlR

Chers Bacottes et Bacots
 

En cette nouvelle année nous vous adressons nos vœux les plus sincères pour une année remplie de bonheur, de santé et de réussite. 

Il nous faut pourtant vous faire partager nos inquiétudes quant au bon-vivre dans notre commune. 
 

Qu'il s'agisse de sécurité routière ou d'urbanisme entre autres, la majorité ne prend pas réellement en compte vos besoins. Trop d'affichages et trop peu d'action. En témoignent des incidents sérieux comme ceux survenus rue Moreau de Tours ou à deux reprises des vies ont été en danger. Aux côtés des riverains nous avons souvent alertés sur la dangerosité de cet espace routier : axe Stade Langenargen notamment. 

Que ce soit également le manque de trottoirs praticables, qui est un problème majeur de notre quotidien. Il est tout à fait incompréhensible que nos concitoyens soient contraints de partager sans cesse la même chaussée que les véhicules, mettant ainsi en danger leur intégrité physique. Les piétons sont tout simplement relégués au second plan.

Côté urbanisme nous nous sommes battus avec vous contre les conséquences des projets de constructions immobilières que la majorité délègue à des organismes (EPFIF, SAFER... les détails sont sur le site internet reblr.fr ) qui ne tiennent pas compte de la préservation des espaces verts qui sont une grande partie de l'âme de notre commune. En cela ils répondent au vœu du maire ; c'est exactement ce qui va arriver pour le projet crèche au "bois de la source". Il est envisagé de raser ce bois à la biodiversité riche et essentielle, en promettant en échange quelques plantations et des nids d'insectes... D'autres endroits ont été proposés mais le maire les a tous rejetés.

Chères Bacottes chers Bacots, que cette nouvelle année soit l'occasion d'un élan collectif où chaque voix comptera vraiment pour cette majorité, et comptez sur notre détermination à continuer de vous représenter avec enthousiasme et passion.

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Réussir ensemble avec les Bacots

Cette fertilisation, les changements intervenus récemment dans notre délégation au conseil municipal sont l’occasion d’en relater un aspect.
 

Camille Gire et Jean-Luc Perrin ont souhaité passer la main après plusieurs années d’investissement à faire progresser la vie communale de Bois le Roi. Ce pourquoi, ils en sont chaleureusement remerciés. Leur départ à mi-mandat était préparé de longue date. Pierre-Antoine Versini et Julien Dupuis rejoignent Dominique Poullot et Dominique Vettese.

La conduite d’une réflexion collective sur l’évolution de notre représentation, illustre notre conception d’une organisation soucieuse d’appliquer à ses membres une démarche conforme à sa vision des rapports sociaux portant en germe des pratiques innovantes de démocratie.
 

Nécessaire renouvellement des responsabilités, aspirations individuelles, acquisition des compétences, acceptation d’une limite à un mandat, confiance d’une équipe, participent aux arguments pour assurer une rotation des postes dans la sérénité.

Pour les élus écologistes et citoyens la liberté des expressions individuelles, la transparence des informations, la préparation des débats, l’anticipation des décisions, l’écoute des propositions différentes, la tolérance à la critique, le sens de l’intérêt collectif sont essentiels  à une réelle démocratie locale.

La poursuite d’un idéal, le partage de valeurs ne prédisposent pas naturellement à composer avec une légitimité reconnue par ses pairs et validée par l’élection, il faut une volonté politique forte  pour atteindre les objectifs.

La majorité municipale érige hélas l’unilatéral en mode de concertation et les derniers épisodes concernant la construction d’un nouveau gymnase et la convention avec la SAFER confirment cette posture.

Avec tous nos vœux pour cette nouvelle année !

Les élus écologistes et citoyens le 3/01/2024

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Les élu·e·s de la majorité souhaitent une bonne rentrée à nos enfants. Pour la rendre plus agréable, des investissements ont été réalisés : réfection des classes, extension de l’accueil de loisirs et enfin changement de délégataire pour la restauration scolaire. Pour ce dernier point, un soin particulier a été apporté afin d’améliorer les qualités gustatives, la qualité des emballages de préparation, la formation des personnels et l’approvisionnement en circuit court. Pour autant, nous avons souhaité maintenir un équilibre entre coûts et part de bio, trop souvent non locale. Les premiers témoignages de nos enfants sont positifs, nous veillerons rigoureusement à ce que le niveau de qualité soit maintenu tout au long de la prestation.
 

Une rentrée plus solidaire

Avec le vote du PLH en avril dernier, la commune s’est dotée de moyens de planification pour proposer une offre de logements sociaux pour les plus fragiles d’entre nous. Si la commune doit atteindre les objectifs fixés par la préfecture, nous avons aussi une obligation de solidarité envers nos concitoyens. Pour la 1re fois dans l’histoire de notre commune, des zones de mixité sociale ont été définies. Nous regrettons que la liste écologiste et citoyenne n’ait pas eu le courage de voter le texte, un manque d’audace qui révèle leur ambiguïté sur ce sujet et qui fait le jeu du groupe Réussir ensemble, ouvertement réfractaire à toute mixité sociale.

Une fiscalité adaptée aux besoins de nos habitants

Si la fiscalité de notre commune a augmenté cette année, il faut garder à l’esprit qu’elle tient compte de l’explosion des prix de l’énergie et des investissements qui nous font défaut : extension de l’ALSH, requalification complète de la 2e portion de l’avenue Foch, médiathèque municipale, future maison médicale... Ces chantiers sont en cours de finalisation ou débutent, c’est une bonne nouvelle et nous nous en réjouissons !

En cette rentrée 2023 nous vivons de fortes hausses du coût de la vie et la municipalité les majore en ponctionnant durement les finances de ses familles. Pour les tarifs restauration il s’agit d’une hausse historique de 30% pour près de 60% des familles. Nous n’admettons pas que la municipalité ait décidé d’une mesure sociale financée par les familles. Ses calculs réalisés par la liste de gauche « écologiste et citoyenne », ont été faits à subvention municipale constante !
 

Certains avaient espéré que ce serait compensé par une restauration d’une qualité accrue, la délégation de service public (DSP) étant renégociée cette année. Ce ne sera pas le cas. Au lieu de continuer sur l’impulsion ambitieuse de 2018 -60% d’utilisation de produits BIO, liaisons courtes et label - ce taux tombe à 50% et pour des raisons comptables.

Des augmentations historiques et un recul sur la qualité dans les assiettes seront la marque de fabrique de cette majorité.

La taxe foncière augmente encore pour financer un excès de dépenses de fonctionnement (+21,25% en 2 ans). Notre groupe a voté contre, comme une grande majorité des conseils municipaux – près de 85 % – qui ont fait le choix de ne pas varier le taux communal en 2023. Dans ces dépenses, nous dénonçons des «erreurs». L’intérêt général comme le bon sens aurait dû infléchir cette volonté de dépenses toujours plus lourdes et improductives.

Nous avions proposé dans l’attribution des logements sociaux la priorité au travailleur local le plus modeste. 52% des employés du Pays de Fontainebleau habitent hors du territoire. Mais le Maire a refusé. La mixité sociale ne serait-elle qu’un prétexte pour favoriser les intérêts de la promotion immobilière avide de nos propriétés ? Toutes ces zones que le Maire voulait confisquer à nos voisins en sont la preuve. Nous remercions encore ceux qui se sont mobilisés avec nous. Le danger demeure, l’union des Bacots est la force naturelle de Bois-le-Roi.

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Le Plan Local de l’Habitat à travers la fiche communale approuvée le 20 avril 2023 par la majorité municipale a provoqué de fortes inquiétudes portant sur la gestion des espaces verts et la mise à disposition de logements sociaux qu’exige, sous peine d’amendes, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain. Or les majorités successives n’ont jamais traité les questions d’habitat social et d’urbanisme à la hauteur de leur enjeu. Depuis plusieurs mandatures nous alertons sur la nécessité de mener un effort en ce domaine et préconisons de:
 

  1. protéger les réservoirs locaux de biodiversité, définir et protéger les corridors écologiques

  2. mettre à niveau les équipements et infrastructures nécessaires à la population par une gestion raisonnée des espaces disponibles et en réutilisant l’existant

  3. prévoir les aménagements favorisant les mobilités douces, le covoiturage et les transports collectifs

  4. répondre au besoin d’accession au logement par la création de logements sociaux ouverts en priorité dans le parc du bâti existant.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable détermine les orientations politiques relatives à l’aménagement et au développement du territoire. Les objectifs de ce document sont trop généralistes et consensuels :

• « privilégier le renouvellement urbain... en comblant les espaces libres de manière raisonnée ». Le champ d’interprétation est vaste !
• « gérer durablement les ressources » Une gestion des ressources doit être non intensive, être pilotée par les besoins et ne pas reposer sur la seule productivité ;
• « protéger les espaces naturels sans les sanctuariser » .

Ce PADD n’est pas assez innovant et ambitieux pour faire face au dérèglement climatique mais permet de continuer « comme avant ».

Il est urgent de changer de paradigme pour répondre aux enjeux environnement et sociaux.

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